Monitoring waterbirds and wetlands in Central America

Arne J. Lesterhuis

Conservation Specialist, WHSRN

How do we know if a species is in decline, or if an important site is threatened?

Monitoring—long-term, repeated data collection—is the foundation for managing and understanding species and the sites they depend upon. With this in mind, for the past three years, Manomet, through the WHSRN Executive Office, has overseen coordination of the Central American Waterbird Census. This census, launched in July 2011, is a regional component of the International Waterbird Census, coordinated globally by Wetlands International since 1967. The Central American Census was started by the Waterbird Conservation Council (in collaboration with Wetlands International and BirdLife International) in response to a gap in geographic coverage of regular waterbird monitoring and the interest of Environment Canada and the US Fish and Wildlife Service to better understand the current status and distribution of North American-breeding migrants in the region.

A volunteer-based monitoring system, the Central American Waterbird Census is led in each country by a national coordinating institution, with regional coordination provided by BirdLife International (2011-2015), Fundación SalvaNATURA (2016), and Manomet (2017-19). The census is undertaken annually between 15 January and 15 February, though participants are encouraged to also survey in July. In addition to monitoring waterbirds and wetlands, the census provides a great opportunity to build capacity and raise awareness regarding the importance of wetlands for birds and people alike.

En français

Surveillance des oiseaux d’eau et des zones humides en Amérique centrale

Comment savoir si une espèce est en déclin ou si un site important est menacé?

La surveillance – collecte de données répétée à long terme – constitue le fondement de la gestion et de la compréhension des espèces et des sites dont elles dépendent. C’est dans cet esprit que depuis trois ans, Manomet, par l’intermédiaire du bureau exécutif du Réseau de Réserves pour les Oiseaux de Rivage de l’Hémisphère Occidental (RRORHO), a supervisé la coordination du recensement des oiseaux d’eau en Amérique centrale. Ce recensement, lancé en juillet 2011, est une composante régionale du recensement international des oiseaux d’eau, coordonné à l’échelle mondiale par Wetlands International depuis 1967. Le recensement de l’Amérique centrale a été lancé par le Waterbird Conservation Council (en collaboration avec Wetlands International et BirdLife International) en réponse à une lacune dans la couverture géographique de la surveillance régulière des oiseaux d’eau et l’intérêt d’Environnement Canada et du Fish and Wildlife Service des États-Unis de mieux comprendre l’état actuel et la répartition des migrants nord-américains dans la région.

Un système de surveillance basé sur le volontariat, le recensement des oiseaux d’eau d’Amérique centrale est dirigé dans chaque pays par une institution de coordination nationale, la coordination régionale étant assurée par BirdLife International (2011-2015), la Fundación SalvaNATURA (2016) et Manomet (2017-19). Le recensement est effectué chaque année entre le 15 janvier et le 15 février, bien que les participants soient encouragés à effectuer également une enquête en juillet. En plus de surveiller les oiseaux d’eau et les zones humides, le recensement offre une excellente occasion de renforcer les capacités et de sensibiliser les gens à l’importance des zones humides pour les oiseaux et les populations.

Au cours des trois années de supervision de la coordination par Manomet, la couverture du recensement est passée de 132 sites dans les sept pays d’Amérique centrale à 230 sites dans huit pays (le sud du Mexique étant intégré à partir de 2018), sous la surveillance d’environ 150 bénévoles. Au cours de ses neuf années d’existence, le nombre total d’oiseaux d’eau recensé au cours d’une même période de recensement est passé de 19 233 en 2012 à 355 155 au cours du dernier recensement.

À l’exception de la partie supérieure de la baie de Panama (un site du RRORHO d’importance hémisphérique), on savait peu de choses sur la répartition et l’abondance des oiseaux de rivage en Amérique centrale jusqu’à récemment. Cela commence à changer grâce au recensement des oiseaux d’eau. Sur plus de 100 espèces d’oiseaux d’eau enregistré dans chaque recensement, plus du quart sont des oiseaux de rivage, ce qui représente environ la moitié du nombre total d’oiseaux comptés. Les espèces particulièrement abondantes étaient le bécasseaux d’Alaska (Calidris mauri), le pluvier semipalmé (C. pusilla), le bécasseau minuscule (C. minutilla) et le pluvier semipalmé (Charadrius semipalmatus).

Les résultats du recensement à ce jour ont conduit à l’identification de sites potentiels du RRORHO dans six des huit pays participants et ont contribué à soutenir la désignation du Delta de l’Estero Real au Nicaragua (un site d’importance internationale du RRORHO). Des nominations pour des sites supplémentaires du RRORHO sont attendues dans l’avenir. Au cours de l’année passée, un effort particulier a été fait pour coordonner le recensement des oiseaux d’eau en Amérique centrale avec les autres campagnes d’enquêtes menées dans la région, notamment avec le projet relatif aux oiseaux de rivage migrateurs. Cela a conduit à une plus grande efficacité du temps de bénévolat, des possibilités de formation et d’utilisation des maigres ressources disponibles pour la surveillance.

Alors que le recensement des oiseaux d’eau en Amérique centrale approche de son dixième anniversaire en 2020, il est très utile grâce aux efforts dévoués des institutions de coordination nationales et de leur réseau de bénévoles dévoués. Alors que le monde s’interroge sur son avenir, la valeur des données générées par ces programmes de surveillance pour la surveillance des espèces et des sites ne cesse de croître.

En español

Monitoreo de Aves Acuáticas y Humedales en Centroamérica

¿Cómo sabemos si una especie está en declive, o si un sitio importante está amenazado?

El monitoreo — recopilación repetida de datos a largo plazo — es la base para manejar y comprender las especies y los sitios de los que dependen. Con esto en mente, durante los últimos tres años, Manomet, a través de la Oficina Ejecutiva de WHSRN, ha supervisado la coordinación del Censo Centroamericano de Aves Acuáticas. Este censo, lanzado en julio de 2011, es un componente regional del Censo Internacional de Aves Acuáticas , coordinado globalmente por Wetlands International desde 1967. El Censo Centroamericano fue iniciado por el Consejo de Conservación de Aves Acuáticas (en colaboración con Wetlands International y BirdLife International) en respuesta a una brecha en la cobertura geográfica del monitoreo regular de aves acuáticas y el interés del Enviroment Canadá y US Fish and Wildlife Service para comprender mejor la situación actual y la distribución de los migrantes de América del Norte en la región.

Un sistema de monitoreo basado en voluntarios, el Censo Centroamericano de Aves Acuáticas es liderado en cada país por una institución coordinadora nacional, con coordinación regional proporcionada por BirdLife International (2011-2015), Fundación SalvaNATURA (2016) y Manomet (2017-19). El censo se ejecuta anualmente entre el 15 de enero y el 15 de febrero, aunque se anima a los participantes a que también realicen censos en julio. Además de monitorear las aves acuáticas y los humedales, el censo ofrece una gran oportunidad para crear capacidad y sensibilizar sobre la importancia de los humedales para las aves y las personas por igual.

Durante los tres años que Manomet ha supervisado la coordinación, el censo ha crecido en la cobertura de 132 sitios en los siete países de Centroamérica a 230 sitios en ocho países (con el sur de México uniéndose en 2018), con monitoreo realizado por alrededor de 150 voluntarios. A lo largo de sus nueve años de historia, el número total de aves acuáticas contabilizados en cualquier período de un censo ha aumentado de 19,233 en 2012 a 355,155 aves durante el censo más reciente.

Con la excepción de la Parte Alta de la Bahía de Panamá (un sitio WHSRN de Importancia Hemisférica) hasta hace poco se conocía la distribución y abundancia de aves playeras en Centroamérica. Gracias en pequeña parte al censo de aves acuáticas que está comenzando a cambiar. De las más de 100 especies de aves acuáticas registradas en cada censo, más de una cuarta parte son aves playeras, representando aproximadamente la mitad del número total de aves individuales contadas. Particularmente abundantes son el Playero Occidental (Calidris mauri), el Playero semipalmeado (c. pusilla), el Playerito Menor (c. minutilla) y el Chorlito Semipalmeado (Charadrius semipalmatus ).

Los resultados del censo hasta la fecha han guiado a la identificación de los sitios potenciales de WHSRN en seis de los ocho países participantes, y ayudaron a apoyar la designación del Delta del Estero Real en Nicaragua (un sitio WHSRN de Importancia Internacional). Se esperan nominaciones para sitios WHSRN adicionales en un futuro próximo. Durante el año pasado, se ha hecho un esfuerzo especial para coordinar el Censo Centroamericano de Aves Acuáticas con otros esfuerzos de censos en la región, y en particular con el Proyecto de Aves Playeras Migratorias. Esto ha llevado a una mayor eficiencia en el tiempo de voluntariado, oportunidades para la formación y el uso de los escasos recursos disponibles para el monitoreo.

A medida que el censo Centroamericano de Aves Acuáticas se aproxima a su décimo aniversario en 2020, se encuentra en buena posición gracias a los esfuerzos dedicados de las instituciones de coordinación nacionales y su red de voluntarios comprometidos. A medida que el mundo reflexiona sobre su futuro, el valor de los datos generados por estas especies y el monitoreo del sitio sólo crece.

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